Une pièce de théâtre d’ombres non parlée et musicale.
Convoitée chez les dieux La Pomme tombe en chute libre, semant le
désordre sur son passage. Eve, Newton et les autres n’en sortiront pas indemnes! Un va-et-vient mouvementé entre ciel et terre, un sacré remue-
ménage à tous les étages.
Au ciel, une main autoritaire et toute-puissante impose à tous les dieux d’adorer son oeuvre, « La Pomme ».
Jalousée, la divine création finit par être renversée de son piédestal.
Dans sa chute, elle re-visite les histoires classiques, semant le doute chez le spectateur quant à la véracité des histoires qui lui ont été racontées.
La Pomme finit par atterrir dans la marmite d’une
pâtissière qui en fait une appétissante tarte. La main divine découvre
avec émerveillement ce qui est arrivé à sa création, mais sa joie sera de
courte durée, Blanche-neige et son prince ne tardant pas à s’écraser dans la
tarte suite à un absurde accident. La main divine se fait surprendre par la
pâtissière, qui l’accuse injustement d’avoir gâché le fruit de son labeur.
Impressionnée, la main prend ses jambes à son cou et s’enfuit en direction
du ciel avec la tarte.
Pendant sa montée, la main essaie en vain de remettre de l’ordre dans
chaque histoire, et une fois en haut elle réunit tous les dieux pour un joyeux
banquet et une sacrée pagaille.
Sacrée Pagaille inaugure La Valise à Séraphin. Une valise-écran légère et facile à transporter, conçue par le marionnettiste pour y jouer plusieurs spectacles d’ombres. Le choix du nom est un hommage à Dominique Séraphin, grand maître du théâtre d’ombres en France à la fin du XVIII.